La protection des voies respiratoires est nécessaire lorsqu’un travailleur est susceptible d’inhaler des poussières, vapeurs, gaz ou aérosols ou s’il travaille dans une ambiance appauvrie en oxygène. Le choix du masque de protection va dépendre de la nature du travail effectué, de la durée d’exposition, des caractéristiques des différentes substances intervenantes.
Les risques encourus pour les voies respiratoires :
● inhalation de poussières, particules et fibres
● inhalation de vapeurs et de gaz
● inhalation d’aérosols, de brouillards et fumées
Les particules sont définies en fonction de leur caractère (nature), de leur taille (dimension ou granulométrie), de leur concentration. Suivant leur caractère dangereux, elles sont généralement classées en trois catégories :
1. gênantes particules non fibrogènes et non toxiques. Leur action se limite aux voies respiratoires hautes : fosse nasales, pharynx et larynx.
2. nocives particules fibrogènes non toxiques. Leur action est ressentie au niveau des voies respiratoires moyennes, trachée, artère et bronches.
3. toxiques particules fibrogènes et toxiques. Elles pénètrent dans les voies respiratoires basses, bronchioles et alvéoles pulmonaires.
Les vapeurs, substances à l’état gazeux formées par l’évaporation de liquides ou de solides (solvants, hydrocarbures) et les gaz utilisés dans l’industrie sont généralement toxiques pour l’être humain et certains, très dangereux voire mortels, nécessitent une protection particulière.
Les aérosols résultent de la pulvérisation, la condensation de produits qui créent de fines gouttelettes liquides restant en suspension dans l’air (ex : gouttes d’huile).
Les types d’E.P.I. des voies respiratoires
On distingue deux grandes familles d’appareils de protection respiratoire : les appareils filtrants et les appareils isolants.